mercredi 10 février 2016

Le rassemblement des Indiens Montagnais de la Côte-Nord du Québec contre le projet d'Hydro-Québec au lac Robertson (octobre 1992)


Pierre-Olivier Combelles en octobre 1992 avec des enfants Montagnais-Naskapis de Saint Augustin lors du rassemblement de protestation des Amérindiens de la Côte Nord du Québec au bord du Lac Robertson.

Pierre-Olivier Combelles en octobre 1992 avec des enfants Montagnais-Naskapis de Saint Augustin lors du rassemblement de protestation des Amérindiens de la Côte Nord du Québec au bord du Lac Robertson.
Les barges d'Hydro Québec au lac Robertson. Photo prise en hydravion. Octobre 1993. Pierre-Olivier Combelles

Les barges d'Hydro Québec au lac Robertson. Photo prise en hydravion. Octobre 1992. Pierre-Olivier Combelles
Rassemblement des Montagnais au Lac Robertson en octobre 1993, pour protester contre le projet de barrage d'Hydro Québec. Les tentes ont été installées dans la forêt, au bord du lac, pour plusieurs semaines. La neige ne va pas tarder à arriver. Photo: Pierre-Olivier Combelles.

Rassemblement des Montagnais au Lac Robertson en octobre 1992, pour protester contre le projet de barrage d'Hydro Québec. Les tentes ont été installées dans la forêt, au bord du lac, pour plusieurs semaines. La neige ne va pas tarder à arriver. Photo: Pierre-Olivier Combelles.

La neige est tombée depuis notre arrivée. Mes compagnons Mathieu Mark et Alexandre Bellefleur, Montagnais de La Romaine (Ulamen-Shipit), examinent sur place la carte du Lac Robertson, qu'on apercoit à l'arrière-plan. Hydro-Québec y a construit depuis (1995) un barrage hydro-électrique sur les territoires de chasse ancestraux des bandes de La Romaine et de Saint-Augustin. La végétation de conifères multicentenaires (épinettes, mélèzes, sapins baumiers) et de lichens crustacés millénaires y a été irrémédiablement détruite, ainsi que tous les signes et vestiges de l'occupation du territoire par les Amérindiens. Innuat atsheueskakuat mistukusha (Les Indiens ont perdu leurs terres à cause des Blancs). L'"Indien", c'està dire l'homme des peuples-racines, ne fait qu'un avec la terre. Et la terre est sacrée pour lui. Photo: Pierre-Olivier Combelles, octobre 1992.

La neige est tombée depuis notre arrivée. Mes compagnons Mathieu Mark et Alexandre Bellefleur, Montagnais de La Romaine (Ulamen-Shipit), examinent sur place la carte du Lac Robertson, qu'on apercoit à l'arrière-plan. Hydro-Québec y a construit depuis (1995) un barrage hydro-électrique sur les territoires de chasse ancestraux des bandes de La Romaine et de Saint-Augustin. La végétation de conifères multicentenaires (épinettes, mélèzes, sapins baumiers) et de lichens crustacés millénaires y a été irrémédiablement détruite, ainsi que tous les signes et vestiges de l'occupation du territoire par les Amérindiens. Innuat atsheueskakuat mistukusha (Les Indiens ont perdu leurs terres à cause des Blancs). L'"Indien", c'està dire l'homme des peuples-racines, ne fait qu'un avec la terre. Et la terre est sacrée pour lui. Photo: Pierre-Olivier Combelles, octobre 1992.


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